De l’ARC à LMC: Récit du centenaire
Voici Ed Morris
Ce mois, joignez-vous à nous pour faire la connaissance de notre 5e personnalité dans la série sur les récits du centenaire de l’Aviation royale canadienne (ARC). En tant que partenaire de défense fiable du Canada, notre passion est de soutenir la mission de l’ARC à garder l’espace aérien canadien en sécurité. Cette année, avec la célébration des 100 ans de service de l’ARC, nous discutons avec des employés de Lockheed Martin Canada, qui ont auparavant servi dans l’ARC, pour découvrir leur expérience et ce que leur passage à l’ARC signifie pour eux.
Pour Ed Morris, directeur du bureau externe pour les entrepreneurs au 8e Escadre Trenton, son rôle chez LMC lui permet de continuer à contribuer au succès de la mission et à soutenir le travail extraordinaire effectué par l’ARC.
Ed Morris
directeur du bureau externe pour les entrepreneurs au 8e Escadre Trenton
Le choix qui a définitivement changé sa vie
Lorsqu’Ed a choisi de se joindre à l’ARC, il avait 18 ans et était à la recherche d’une nouvelle aventure. Il a senti que s’engager auprès des forces aériennes serait idéal pour lui. Ce qui semblait être une décision arbitraire a fini par diriger sa carrière pour les 33 prochaines années et même au-delà, et cela a irrémédiablement redéfini son regard sur la vie.
« J’étais un jeune de 18 ans perdu et qui était à la recherche d’une aventure et de l’occasion de mener une vie intéressante. Je suis entré dans un centre de recrutement sans expérience et, aucun membre de ma famille n’était à ce moment-là en service. Ceux qui avaient servi étaient déjà décédés. Cependant, je savais que les forces aériennes étaient la division qui m’attirait le plus. J’étais loin de savoir que j’allais y servir pendant 33 ans et, après 12 ans de service en tant que technicien de moteurs aéronautiques, j’allais accepter mon mandat en tant qu’officier du génie aérospatial. Le service militaire m’inculqué le sens du devoir, du dévouement, et la volonté d’être meilleur. »
Ed à la fin de sa formation de base en 1976.
L’expérience d’Ed au sein de l’ARC lui enseigné beaucoup de choses mais, c’est la rencontre avec ses vrais héros qui l’a le plus influencé :
« J’ai été très chanceux d’avoir plusieurs personnes qui m’ont pris sous leurs ailes pendant mon parcours à l’ARC. Il serait imprudent de ma part d’essayer de tous les nommer mais, il y a un évènement qui a marqué mon esprit. J’assistais à un cours à Winnipeg et l’un de nos orateurs était le commodore de l’air à la retraite, Leonard Birchall, aussi appelé le « sauveur de Ceylan ». En 1942, dans la région du Pacifique, on a tiré sur le commodore de l’air et il a été capturé par les Japonais. Ce qui m’a vraiment inspiré chez Birchall était son sacrifice pendant ses années en tant que prisonnier de guerre. Il s’est opposé aux Japonais et a exigé un traitement juste pour les prisonniers de guerre des alliés. Il a sauvé plusieurs soldats malades en recevant à leur place des coups. Cela m’a poussé à me demander si j’avais le courage et la force d’être un officier aussi remarquable. »
Au cours de sa carrière dans les forces aériennes, Ed a travaillé sur le grand Hercules C-130 comme technicien et officier qui supervise l’entretien et l’ingénierie. Plus tard dans sa carrière, il a aussi travaillé sur le dernier modèle de l’Hercules du Canada, qui est piloté par l’ARC. Aujourd’hui, en tant que directeur du bureau externe pour les entrepreneurs à la Base des Forces canadiennes (BFC) Trenton, il soutient le 436e Escadron, qui exploite le CC-130J dans les missions de transport aérien tactiques et stratégiques.
Grâce à sa grande expérience sur le C-130, un aéronef de Lockheed Martin, sa transition vers son nouveau rôle chez LMC était pratiquement fluide.
« Lockheed Martin a été l’entreprise qui m’a inspiré grâce aux produits qu’elle élabore et à mes interactions avec leur équipe. Deuxièmement, mais plus important encore, le rôle que j’ai choisi m’a permis de continuer à soutenir l’ARC et à contribuer à la réussite de la mission. La transition a été presque fluide étant donné que je continuais à travailler avec plusieurs personnes qui, je savais, avaient les mêmes objectifs que moi. »
Comment est-ce que son expérience au sein de l’ARC influence son travail actuel ? Il affirme que son vécu le place dans une position particulière pour soutenir l’escadron et pour aussi servir de mentor aux jeunes.
« Grâce à mon cheminement de carrière dans l’ARC, j’ai pratiquement vécu tout ce que les membres actuels du 436e Escadron vivent lorsqu’on parle d’entretien, de planification, et de fabrication d’un aéronef. Je me sers de mon expérience non seulement pour aider l’organisation à comprendre les besoins du client, mais aussi pour donner des conseils à plusieurs jeunes officiers lorsqu’ils intègrent l’escadron. »
Ed reçoit les félicitations du commandant du 436e Escadron au nom du dirigeant principal des finances (DPF) pour son soutien de l’opération Presence.
Au 436e Escadron, Ed aime tous les jours de son travail parce qu’il soutient une équipe extraordinaire et les missions importantes auxquelles l’Hercules contribue.
« Lorsque je pense à ce que j’aime le plus dans mon travail actuel, plusieurs aspects importants qui se démarquent contribuent à ma satisfaction générale et à mon engagement sur le lieu de travail. D’abord, les journées ne se ressemblent pas; nous sommes tous les jours confrontés à de nouveaux enjeux. Deuxièmement, je travaille avec une équipe formidable que je dirige aussi ici à Trenton au bureau externe pour les entrepreneurs. Nous travaillons dans un environnement collaboratif où chaque personne est un participant important et la clé de notre réussite. Enfin, soutenir l’ARC, et plus particulièrement le 436e Escadron en travaillant sur le C-130J, est une expérience enrichissante parce que cette flotte est vraiment la « bête de somme » de l’ARC.
Le C-130J est envoyé à des missions pour soutenir des opérations comme l’aide humanitaire, l’aide aux autorités civiles, apporter du ravitaillement aux troupes dans le monde et, entrer et sortir d’endroits austères et quelquefois dangereux. Je suis très fier de participer à cela et d’appuyer un excellent produit. »
Étant une personne qui a consacré sa vie à soutenir la mission de l’ARC, ce centenaire compte énormément pour Ed et les mots lui manquent pour exprimer ce qu’il ressent.